Le nombre de passagers a diminué au poste de Ras Jédir et la circulation n’est plus comme avant, d’après une source sécuritaire qui travaille sur place. «Moins de voitures depuis le dernier bombardement de Zaouia, qui a eu lieu la semaine dernière. Le chemin habituel est alors barré et risqué à l’intérieur du territoire libyen. Certaines familles contournent cette ville et la route principale pour arriver à Ras Jédir.
Plusieurs autres personnes préfèrent emprunter le poste frontalier de Dehiba-Wazen, du côté de Tataouine», dit cet officier. En effet, on ne voit plus cette noria de véhicules qui circulent entre Ras Jédir et Ben Guerdane. Dans l’autre sens également, peu nombreux sont les camions chargés de produits alimentaires ainsi que les petites voitures qui franchissent la frontière vers la Libye.
Dhaou MAATOUG